Voyage en Anjou
Comme d’habitude, départ très (!) matinal pour arriver vers 10 h à Saumur afin d’y visiter la prestigieuse école d’équitation du « Cadre Noir de Saumur »
C’est l’École Nationale d’Équitation et incarne l’excellence de l’équitation de tradition française.
Suite au départ matinal, une petite faim nous dirige ensuite vers le Restaurant « Les Nobles Fouées » où une surprise de taille nous attend :
C’est un restaurant entièrement troglodyte, et notre repas consiste de tout ce qu’on trouve sous terre , regroupé dans une spécialité́ locale : la « Fouée ».
C’est un petit pain cuit au four à bois, garni avec produits régionaux, notamment des champignons sous toutes leurs formes.
Servis par des charmantes demoiselles, nous nous sommes régalés !
Nous reprenons le car, mais notre séjour à l’air libre sera de courte durée : Le Château de Brézé nous attend pour une visite des galeries creusées en dessous où la température est de 12 degrés. Brrr ….
C’est impressionnant ! C’est vraiment un « château sous le château » comme le vante leur prospectus. Le parcours de visite de plus d’un kilomètre sous terre nous offre un aperçu du système de défense quasi-paranoïaque imaginé pour se protéger des envahisseurs au Moyen Âge.
À neuf mètres de profondeur, des pièces souterraines inattendues ont été creusées il y a plusieurs centaines d’années : écuries, cuisines, puits de lumière.
Outre les souterrains, les douves sèches sont impressionnantes de par leur dimension et leur profondeur.
Après toutes ces périclités, un peu de repos s’impose !
Notre hotel « Domaine de la Blairie » est dans une ancienne abbaye bénédictine, mais l’ambiance est plutôt festive :
L’apéro bien rafraichissant est suivi d’un excellent repas, où même les plus fins gourmets de notre groupe sont restés bouche bée ! Comme ici, sur cette photo où Françoise félicite chaleureusement le chef cuistot.
La soirée s’achève en chansons dans le jardin, il y en a même qui ont osé quelques pas de danse !
Certains sont ensuite hardiment partis faire une petite virée nocturne dans un troquet au bord de la Loire. Hélas, pas de photos, car le narrateur était déjà au dodo !
Le lendemain rebelote pour une exploration de type troglodyte, cette fois dans les caves de la maison Gratien & Meyer, suivie d’une dégustation de leurs vins pétillants qui ont enchanté nos palais et permis de remplir un peu plus les soutes de notre car.
L’après-midi était consacré à la visite de Baugé et de sa fameuse Apothicairerie.
Mais il fallait prendre d’abord des forces ! Cela fut fait au restaurant « Ô Coin des Baugeois » où nous avons de nouveau été surpris par un succulent repas. Décidemment, en plus de la découverte de l’Anjou, nous avons vécu un vrai séjour gastronomique !
Revigorés, nous nous sommes lancés à la découverte de l’Apothicairerie.
Le mot trouve son étymologie dans le terme grec « apoteke » qui signifie garde, conserver, et dans la racine latine « apothacarus » qui se traduit par boutiquier. Il s’agit donc d’une pièce dans laquelle sont conservées les matières premières ainsi que les remèdes.
Considérée comme l’une des plus anciennes et mieux conservées de France, l’apothicairerie de Baugé est un formidable joyau de la pharmacopée du XVIIe siècle.
L’Apothicairerie est situé dans « Hôtel-Dieu » de Baugé.
Ce dernier a ouvert ses portes en 1650, grâce à la détermination de deux femmes : Marthe de la Beausse, une religieuse baugeoise, et Anne de Melun, princesse d’Epinoy. Cette princesse passait par Baugé un peu par hasard, et s’est prise d’amitié pour Marthe. Comme elle disposait d’un patrimoine important, sa participation était capitale pour démarrer leur œuvre charitable.
La tête plein de bons souvenirs nous reprenons le car pour le retour.
Un grand merci aux organisateurs Patrick SBARRA et Martine KOWALSKI de nous avoir fait beaucoup de plaisir avec ce superbe week-end
Cette prose a été composée par Paul Schaffer